L’histoire se déroule de nos jours en Norvège. Oskar a 12 ans et vit dans un immeuble à la périphérie d’Oslo.

Le soir, seul en bas de chez lui, il s’imagine riposter aux agressions dont il est la victime à l’école. C’est alors qu’il rencontre Eli, une jeune fille qui est sa nouvelle voisine de palier. C’est le début d’une relation qui va changer leur vie.

Loin des super productions américaines boursouflées, Morse renouvèle le genre du film de vampires. Tout d’abord dans le jeu des acteurs qui montre de façon convaincante une amitié où perce la naissance du désir. Enfin, dans les choix de mise en scène de Tomas Alfredson, qui laisse certains plans et certaines parties de l’histoire dans l’ombre, afin que notre imagination travaille. Morse est un film en clair-obscur, où le silence ouaté d’une ville sous la neige cohabite avec l’horreur tapie dans l’ombre. Un film subtil qui donne envie de lire Laisse-moi entrer, le roman de l’auteur suédois John Ajvide Lindqvist dont est adapté ce film.

Morse, de Tomas Alfredson, 2008

En 1902, le Tsar Nicolas II charge une équipe de soldats de cartographier la vallée de l’Oussouri, cette rivière d’extrême orient, située à la frontière entre la Chine et la Russie.

L’équipe de soldats est menée par l’officier topographe Vladimir Arseniev. Un soir de bivouac en forêt, les militaires vont rencontrer un trappeur autochtone du peuple golde, Dersou Ouzala. Celui-ci leur servira de guide à travers la taïga dans laquelle il vit depuis toujours. Arseniev écrira trois livres qui relatent cette mission. Dersou Ouzala est directement adapté de son récit.

Akira Kurosawa choisit de tourner le film en couleurs, dans la vallée de l’Oussouri. De manière simple, il parvient à saisir toute la beauté de cette nature sauvage. Kurosawa impose Maksim Mounzouk, un acteur russe alors quasiment inconnu pour le rôle de Dersou Ouzala. Celui-ci interprète ce personnage attachant et empreint d’humanisme de manière mémorable. Il en résulte un film fort et émouvant, véritable classique du cinéma du XXe siècle.

Dersou Ouzala, de Akira Kurosawa, 1975

Qalli et Aivaaq, deux adolescents de la communauté Iñupiaq, mènent une vie sans histoire dans une petite ville isolée du nord de l’Alaska.

Un matin tôt, ils décident de partir à la chasse aux phoques avec James, un de leurs amis. Une dispute éclate entre les trois garçons et se termine par la mort accidentelle de James. Liés par ce sombre secret, les deux adolescents inventent mensonges sur mensonges afin de ne pas éveiller les soupçons de leur communauté. Ce n’est pas tant l’intrigue qui compte ici mais bien l’ambiance et les décors naturels majestueux de l’Alaska. Le réalisateur qui vient de cette communauté donne à voir une jeunesse qui sort en boîte, écoute du rap comme n’importe quels jeunes mais en proie aux problèmes de drogue et d’alcool face au désœuvrement, face à une nuit qui dure 6 mois. Un vrai dépaysement.

On The Ice, de Andrew Okpeaha Maclean, 2011

Nord du Québec. Mikuan et Shaniss, deux amies inséparables, grandissent dans une réserve de la communauté Innu.

Petites, elles se promettent de toujours rester ensemble. Mais à l'aube de leurs 17 ans, leurs aspirations semblent les éloigner : Shaniss fonde une famille, tandis que Mikuan tombe amoureuse d'un blanc et rêve de quitter cette réserve devenue trop petite pour elle. Rarement représenté au cinéma, le peuple Innu se voit offrir une visibilité dans un film poétique, mais également âpre dans l’évocation du conflit entre les traditions et la vie moderne, et du racisme entre blancs et peuples autochtones. Ce film est librement inspiré du roman de Naomi Fontaine, qui a co-écrit le scénario inspiré de sa vie. Les deux actrices non-professionnelles sont remarquables de naturel. Une superbe réussite.

Kuessipan, de Myriam Verreault, 2020

Voyagez avec Chihiro, une fillette de 10 ans qui se retrouve seule dans un monde fantasmagorique. 

À travers cette sélection choisie par nos bibliothécaires, retrouvez le meilleur de nos acquisitions et des films qui ont marqué l'année 2021.

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