- Détails
- Catégorie : Cinéma
Girls est une série qui suit la vie d'un groupe d'ami.es ayant la vingtaine et qui vivent à Brooklyn dans les années 2010.
C'est la première représentation fidèle de cette génération des Millenials, entre enfants gâtés qui voient l'arrivée d'internet dans leur quotidien et génération qui subit les bouleversements climatiques et la fin d'un âge d'or américain. Les principaux aspects du personnage principal ont été inspirés par certaines expériences de Lena Dunham, une des actrices, et la créatrice, productrice principale de la série. Cette série diffusée entre 2012 et 2017 a lancé la carrière de plusieur.es acteur.ice.s qui ont tou.te.s trouvé leurs marques après, le plus inattendu étant sans doute Adam Driver devenu incontournable depuis. Souvent comparée à Sex and the City, on est loin du glamour de cette autre série new yorkaise devenue un classique et les sujets sont souvent abordés de façon plus trash et plus frontale et la réalisation est bien plus subtile et innovante. La découvrir en 2025 permet une certaine nostalgie sur cette décennie, ce qui n'était pas gagné d'avance. Re(rerere)voir les épisodes est un très grand plaisir à chaque fois, tous les personnages ayant une évolution et une trajectoire
particulière pendant 6 saisons, on profite d'une B.O très pointue pour l'époque et de caméos toujours plus touchants a posteriori. Quel est votre personnage préféré ? Personnellement je crois que j'ai toujours un faible pour Shoshanna <3. MélanieSécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.
- Détails
- Catégorie : Cinéma
Un portrait comme une enquête sur le grand maître du mélodrame.
À travers les témoignages de ses proches, notamment celui inédit de son épouse, des entretiens et des archives, Roman Hüben parvient à révéler les éléments autobiographiques distillés dans l'œuvre de Sirk. Les films sont autant de pièces d’un puzzle, qui, peu à peu, dévoilent l’énigme personnelle cachée derrière ses histoires d’amours et de désamours. Une belle occasion de se replonger dans ses films magnifiques. Vous ne verrez plus tout à fait de la même façon le chef-d’œuvre Le temps d’aimer et le temps de mourir. Ce documentaire, en analysant l’émotion à ses sources, est à confier à tout amateur de cinéma, de drames et d’Histoire. A voir sur Les yeux doc. Marc.
Marc.
- Détails
- Catégorie : Cinéma
La troisième (et dernière?) saison d'Hippocrate commence enfin en dehors de cet hôpital si familier, mais pour y retourner très vite dans des circonstances encore très contraignantes propices à des rebondissements resserrés.
Après la saison 1 et ses internes abandonné.es par des médecins titulaires mis en quarantaine car peut-être contaminés par un mystérieux virus, après la deuxième saison et le service des urgences obligé d'occuper le service de médecine générale à cause d'une inondation, nous sommes donc dans la période estivale quand tous les hôpitaux français doivent fermer des services et des lits pour survivre administrativement. On retrouve tous nos héros et héroïnes préféré.es qui ont un peu grandi (la période du COVID est derrière eux) mais qui restent têtu.es et déterminé.es comme jamais. Cette saison est très efficace une fois acceptée cette unité de temps et de lieu un peu forcée, et quoiqu'il arrive, on ressort toujours de chaque saison en ayant un peu plus d'admiration pour les soignants et un peu plus de haine pour les gouvernements. Une masterclass. Mélanie
Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.
- Détails
- Catégorie : Cinéma
Il ne vous aura sans doute pas échappé que nous avons initié un nouveau classement aux rayons cinéma français et cinéma international de votre bibliothèque.
Vous pouvez désormais retrouver rassemblées les grandes sagas du cinéma. Les films estampillés Alien, James Bond, Star Wars, Saw et bien d’autres sont ainsi beaucoup plus faciles à trouver. Voici détaillées nos dernières acquisitions en la matière :
La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume, Wes Ball, 2024 : Quatrième volet de la saga. Plusieurs générations après le règne de César, les singes ont définitivement pris le pouvoir. Les humains, quant à eux, ont régressé à l'état sauvage et vivent en retrait. Alors qu'un nouveau chef tyrannique construit peu à peu son empire, un jeune singe entreprend un périlleux voyage qui l'amènera à questionner tout ce qu'il sait du passé et à faire des choix qui définiront l'avenir des singes et des humains...
Largo Winch 3 : Le Prix de l’Argent, Olivier Masset-Depasse 2024 : Depuis l'enlèvement brutal de son fils Noom, Largo Winch fait l'objet d'une impitoyable machination cherchant à l'anéantir et à détruire le groupe W. Pour faire éclater la vérité et retrouver son fils, Largo se lance dans une traque sans relâche. Des forêts canadiennes, en passant par Bangkok jusque dans les profondeurs des mines birmanes, il ne sait pas encore qu'il devra faire face aux démons du passé.
Gladiator II, Ridley Scott , 2024 : Des années après avoir assisté à la mort du héros vénéré Maximus aux mains de son oncle, Lucius est forcé d’entrer dans le Colisée lorsque son pays est conquis par les empereurs tyranniques qui gouvernent désormais Rome d’une main de fer. La rage au coeur et l’avenir de l’Empire en jeu, Lucius doit se tourner vers son passé pour trouver la force et l’honneur de rendre la gloire de Rome à son peuple. Un grand péplum moderne avec Denzel Washington excellent et remarquable.
Joker : Folie à deux, Todd Phillips, 2024 : À quelques jours de son procès pour les crimes commis sous les traits du Joker, Arthur Fleck rencontre le grand amour et se trouve entraîné dans une folie à deux. Cet opus nous sort de l’univers infantilisant Marvel, aux scènes musicales, il s’éloigne complètement du premier volet. Le duo Joaquin Phoenix et Lady Gaga fonctionne dans des scènes aux décors et lumières bien travaillés.
Smile 2, Parker Finn, 2024 : Sur le point d’entamer une tournée mondiale, la sensation pop Skye Riley commence à vivre des événements de plus en plus terrifiants et inexplicables. Accablée par l’escalade des horreurs, Skye est forcée de faire face à son passé. Le film est angoissant, l'atmosphère est pesante, ce second volet est bien plus gore que le précèdent. Âmes sensibles s’abstenir !!!
Maxxxine, Ti West, 2024
Los Angeles, dans les années 1980. Star de films pour adultes et aspirante actrice, Maxine Minx décroche enfin le rôle de ses rêves. Mais alors qu’un mystérieux tueur traque les starlettes d’Hollywood, des indices sanglants menacent de dévoiler le sombre passé de Maxine. Troisième et dernier volet d'une trilogie entièrement réalisée par Ti West, il se déroule après les événements du premier film X et de Pearl en 2023.
Alien : Romulus, Fede Alvarez, 2024 Les colonisateurs de l'espace se retrouvent face à face avec la forme de vie la plus terrifiante de l'univers tout en fouillant les profondeurs d'une station spatiale abandonnée. Cet opus est le septième long métrage de la saga Alien. Le film se situe, dans la chronologie, entre Alien, le huitième passager (1979) et Alien, le retour (1986). L’action se déroule en 2180. L'idée du film est née d’une scène coupée d’Alien, le retour présente dans la version longue du long métrage de James Cameron, où l’on aperçoit des enfants courir dans les couloirs de la colonie sur la planète Acheron. Le réalisateur Fede Alvarez a alors eu l’idée de raconter l’histoire de ces enfants. La musique nous procure une tension omniprésente, les images et les effets spéciaux sont incroyables et le scénario nous tient en haleine.
La Malédiction : l’Origine, Arkasha Stevenson, 2024 Une jeune Américaine est envoyée à Rome pour commencer une vie au service de l'Église. Elle se retrouve confrontée aux ténèbres qui l'amènent à remettre en question sa foi et à découvrir une terrifiante conspiration qui espère donner naissance au mal incarné. Ce dernier volet est le cinquième de cette série de films. Il reprend tous les codes de l’horreur du premier réalisé en 1976 par Richard Donner. Damien était le rôle principal.Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.
- Détails
- Catégorie : Cinéma
Qu'il s'agisse de films cultes ou de nouveautés de l'année, ces nouvelles acquisition ne manquent pas de punch.
- Battle Royale (2000), film culte de Kinji Fukasaku, offre une vision dystopique d’un Japon englué dans son fascisme et tellement terrorisé par les jeunes générations qu’il organise, une fois par an, un jeu de massacre télévisé, forçant une classe de lycéens tirée au sort à s’entre-tuer. Viscéral et perturbant.
- Old Boy (2003) point d’orgue de la « Trilogie de la vengeance » de Park Chan-wook, raconte comment un homme banal se fait un jour capturer par des inconnus et enfermer pendant quinze ans dans un appartement muré, pour des raisons qu’il ignore. Lorsqu’il est enfin relâché, il n’a qu’un but : retrouver celui qui lui a causé du tort. Mais sa traque le confrontera au pire des adversaires quand il apprendra une vérité qu’il ignorait sur lui-même.
- Dans City of Darkness (2024), le Hongkongais Soi Cheang, réalisateur des excellents Accident, SPL2 et Limbo, ressucite une période révolue de sa cité, en faisant se situer l’action dans les années 80 et au sein de la citadelle de Kowloon, quelques années avant l’évacuation et la destruction de cette dernière. Ce lieu mythique, enclave sans lois en plein centre de la ville, véritable labyrinthe urbain, entassement monstrueux de bidonvilles, de ruelles aveugles et de passerelles précaires, reconstitué en décors et par ordinateur, est le théâtre de l’affrontement entre bandes rivales, à la tête desquelles on retrouve les légendes des arts martiaux Sammo Hung et Louis Koo, comme une lettre d’amour au cinéma de ces années révolues.
- Le sous-continent Indien a l’industrie cinématographique la plus prolifique au monde, et depuis quelques années elle commence à s’adresser au public international, le succès mondial de films tels que RRR ou Jawan montrant que l’Inde ne se limite pas aux comédies musicales de Bollywood ou aux scènes d’action irréalistes et aux effets spéciaux numériques balbutiants qu’on pouvait voir dans Baahubali ou Enthiran. Contrairement aux blockbusters cités plus hauts, Kill (2024), de Nikhil Nagesh Bhat, a la particularité d’avoir un cadre beaucoup plus intimiste et resserré : un train pris en otage par une bande de bandits ignorant la présence d’un capitaine des forces spéciales à bord… Malgré des thèmes politiques généraux peu inspirés et foncièrement réactionnaires, en termes de réalisation le film n’a rien à envier aux meilleurs John McTiernan et sera toujours un visionnage plus divertissant qu’un énième nanard avec Liam Neeson.Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.
- Détails
- Catégorie : Cinéma
En plein cœur d’une nuit sans lune, sous une pluie torrentielle, un taxi dépose une silhouette féminine devant un manoir décati.
Une ombre surgit : le domestique des lieux, un homme difforme, géant patibulaire et mutique, ne laissant rien présager de bon. La scène, déjà vue mille fois de Dolls à Suspiria et jusqu’au Rocky Horror Picture Show, est un cliché éculé du cinéma gothique. Dans L’Homme d’Argile, Anaïs Tellenne retourne le cliché, en nous montrant le point de vue du serviteur dévoué : au fin fond de sa campagne bourguignonne, Raphaël, colosse borgne, mène une vie tranquille avec sa mère. Son quotidien s’organise autour de ses amourettes avec la factrice, les répétitions de son groupe de musique, et l’entretien du château et de la propriété, qui emploie sa famille depuis plusieurs générations, mais dont il n’a jamais rencontré les propriétaires. Lorsque son employeuse finit donc par surgir sans crier gare, par cette fameuse nuit d’orage fatidique, pour Raphaël, c’est plutôt elle qui incarne le danger, l’inconnu, l’étrange. La châtelaine, grande bourgeoise dépressive, artiste et performeuse à la Niki de Saint Phalle, va bouleverser le quotidien de Raphaël et, le réduisant à sa difformité physique et sociale, menacer de vampiriser son énergie vitale…
L’Homme d’Argile, premier long métrage de sa réalisatrice, étonne par sa mise en scène soignée et sa photographie capable de démystifier le gothique tout en empreignant de mysticisme des scènes banales comme une séance de jardinage, une sieste dans la grange ou une répétition de musique. Le résultat final est un film d’une grande richesse, abordant avec justesse et sensibilité une multitude de thèmes : qu’est-ce que le Beau ? Les rapports entre un artiste et sa muse, ou entre un patron et son employé, peuvent-ils être neutres ? La vie doit-elle servir l’art, ou l’inverse ? Clément
Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.