Londres, 1840. Arthur, un garçon à la mémoire prodigieuse né sur les rives de la Tamise, est engagé comme apprenti dans une imprimerie.

Bientôt, son monde s’ouvre bien au-delà des taudis de la capitale anglaise, vers un autre fleuve, le Tigre, et une ancienne cité de Mésopotamie qui abrite les fragments d’un poème oublié. Turquie, 2014. Chassées de leur village au bord du Tigre, Naryn, une petite fille yézidie, et sa grand-mère entreprennent un long voyage, traversant des terres en guerre dans l’espoir d’atteindre la vallée sacrée de leur peuple, en Irak, pour que Naryn y soit baptisée. Londres, 2018. Zaleekhah, hydrologue fascinée par la mémoire de l’eau, emménage dans une péniche pour échapper à la faillite de son mariage. C’est alors qu’un curieux livre qui la ramène à ses origines vient chambouler son existence. Avec ce roman éblouissant, une traversée des siècles et des cultures suivant trois destinées entrelacées par le cours imprévisible de l’eau, Elif Shafak s’impose comme l’une des plus grandes conteuses de notre époque.

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“Cette nuit-là, rassemblés tous les trois autour de notre mère, nous avons pour la dernière fois fait kolkhoze”.

Kolkhoze est le roman vrai d’une famille sur quatre générations, qui couvre plus d’un siècle d’histoire, russe et française, jusqu’à la guerre en Ukraine. Emmanuel Carrère s’en empare personnellement, avec un art consommé de la narration qui parvient à faire de leur histoire notre histoire. Denis Podalydès nous emporte avec un talent immense dans cette saisissante fresque familiale, où l’intime se mêle brillamment à l’universel.

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Dans cette bande dessinée des années 80 parue à l’origine dans la presse, nous suivons le journal intime de Maybonne, élève de 4e, et de sa famille.

Elle grandit avec sa petite sœur Marlys, élevées par leur mère dépressive que leur père a quittée. Préoccupée par l’amitié, l’amour, l’école, Maybonne est touchante, drôle et intelligente. Dans un style très marqué, en noir et blanc, elle nous rappelle les moments les plus fous et les plus sombres de l’adolescence, ainsi que les joies d’être sœurs. – Leslie

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Quatorze. Tel est le nombre des caractéristiques qui permettent de déterminer si un courant de pensée est fasciste.

Il y a les plus évidentes : la haine de la culture, l’obsession du complot, le refus de l’étranger. D’autres, plus insidieuses, laissent le fascisme avancer masqué : la peur du langage complexe, l’idée d’un peuple doté d’une volonté propre, le fait de considérer les désaccords comme des trahisons. Dans Reconnaître le fascisme, Umberto Eco nous donne les clefs pour débusquer les germes totalitaires dans les mouvements politiques contemporains. « Ce serait tellement plus confortable si quelqu’un s’avançait sur la scène du monde pour dire : “Je veux rouvrir Auschwitz, je veux que les chemises noires reviennent parader dans les rues italiennes !” Hélas, la vie n’est pas aussi simple. » Un vade-mecum indispensable pour temps dangereux.

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Amie de Chateaubriand et de Mme de Staël, Claire de Duras fut le premier écrivain à donner sa voix à une femme de couleur victime des préjugés raciaux.

Ourika (1823) retrace l’histoire saisissante d’une jeune Sénégalaise : ramenée en France à la veille de la Révolution pour être offerte à la princesse de Beauvau, qui l’élève comme sa fille, elle découvre en grandissant que l’éducation, la morale, la religion ne suffisent pas à rendre les individus égaux. Goethe avait été bouleversé par ce roman. Si, deux siècles après sa parution, il continue de nous émouvoir, c’est, comme le suggère l’écrivain britannique John Fowles, parce qu’il “touche vraiment un des points les plus profonds de l’art, le désespoir de ne jamais atteindre la liberté dans un milieu déterminé et déterminant. Voilà pourquoi Ourika d’un côté plonge ses racines dans le XVIIe siècle français, chez Racine, La Rochefoucauld, Mme de La Fayette, tandis que de l’autre côté il regarde vers Sartre et Camus. C’est l’examen clinique d’une outsider, de l’éternel étranger dans la société humaine”.

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