On est ici en présence d’un genre d’OVNI mis en forme de BD.

Sans texte (et presque sans couleurs) Helge Reumann déploie son univers bizarre et franchement hostile qu’il développe depuis les Black Medicine Book (2017) et SUV (2019). L’ambiance de la BD, avec des affrontements entre bandes rivales, évoque un univers postapocalyptique. Le rythme de la narration rappelle Prison Pit de Johnny Ryan (Huber éditions, 2017).  François

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“Cette nuit-là, rassemblés tous les trois autour de notre mère, nous avons pour la dernière fois fait kolkhoze”.

Kolkhoze est le roman vrai d’une famille sur quatre générations, qui couvre plus d’un siècle d’histoire, russe et française, jusqu’à la guerre en Ukraine. Emmanuel Carrère s’en empare personnellement, avec un art consommé de la narration qui parvient à faire de leur histoire notre histoire. Denis Podalydès nous emporte avec un talent immense dans cette saisissante fresque familiale, où l’intime se mêle brillamment à l’universel.

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Ce futur étrange, où le numérique se font parfois au réel, nous confronte aux vérités qui dérangent, tout en abordant des questions et des thèmes universels : l'identité, la famille, l'argent et, surtout, la violence.

Michel Nieva tisse dans ce court roman une fiction spéculative excentrique, résolument politique, qui flirte avec le réalisme magique. Dans La science-fiction capitaliste, Michel Nieva interroge la place actuelle de la science-fiction dans nos sociétés contemporaines, ou plutôt la manière dont certains de ses grands concepts ont pu à la fois imposer une certaine vision du futur dans l'imaginaire collectif, tout en donnant aux puissants seules les clés de l'avenir.

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Comment peut-on ignorer que sa propre mère était handicapée, toute sa vie durant ? Comment expliquer qu’un anarchiste espagnol revienne vivre sous Franco alors qu’il avait émigré en France ?

Après le décès de ses parents, Antonio Altarriba a décidé de raconter leur vie dans deux romans graphiques, l’un sur le désir de liberté ; l’autre sur la soumission et l’impossibilité de s’émanciper.

L’Aile brisée revient sur le parcours de femme invisibilisée de Petra, que son propre père voulait tuer à la naissance parce que sa femme était morte en couches. Employée de maison au service d’un gouverneur militaire, très pieuse, elle aura passé sa vie sous le joug des hommes, incapable, elle, de prendre son envol.
À travers la destinée de ces deux personnes se dessine la fresque dense et sensible d’un siècle d’histoire de l’Espagne.

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En 1932, dans la Bavière allemande, dissimulée dans les plaines de la Souabe se déroule notre histoire.

Hans Schwartz, lycéen juif, indifférent et solitaire, découvre pour la première fois les émois de l’amitié à l’arrivée de Conrad Von Hohenfels, jeune aristocrate intelligent et sensible. Mais cette amitié est aussi profonde que fragile, signe de la fébrilité de l’adolescence et la voilà ébranlée par l’arrivée du nazisme au pouvoir. La vague de haine se répand telle une épidémie dans toute l’Allemagne et atteint la paisible ville de Stuttgart. À l’orée d’une guerre qui le dépasse, Hans sent son quotidien basculer petit à petit, sans se rendre compte que l’Histoire est déjà en route, en train de se faire devant ses yeux d’adolescents.

- Areni

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Comment peut-on ignorer que sa propre mère était handicapée, toute sa vie durant ? Comment expliquer qu’un anarchiste espagnol revienne vivre sous Franco alors qu’il avait émigré en France ?

Après le décès de ses parents, Antonio Altarriba a décidé de raconter leur vie dans deux romans graphiques, l’un sur le désir de liberté ; l’autre sur la soumission et l’impossibilité de s’émanciper.
L’Art de voler narre l’existence dure et tourmentée d’Antonio, homme épris de liberté, passionné d’automobiles, confronté aux guerres et à la dictature qui auront brisé son existence.

À travers la destinée de ces deux personnes se dessine la fresque dense et sensible d’un siècle
d’histoire de l’Espagne.

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Quatre scientifiques et fans des films se sont réunis pour écrire quatre essais qui éclairent la franchise Alien d’un éclairage tour à tour artistique et scientifique.

La création du monstre par le peintre H.R. Geiger et ce qu’on peut en tirer pour mieux comprendre son anatomie et son « mode de vie », la terraformation et la possibilité de coloniser d’autres planètes, le traitement de l’intelligence artificielle. L’art et la science dans Alien nous aide à mieux apprécier les films et nous divertit en nous amusant. Pierre

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Nous voilà plongés dans le quotidien brumeux de la petite Sheeva et son professeur.

Mais ils ne sont pas de la même espèce : Sheeva fait partie de l’intérieur, les humains, tandis que son professeur fait partie de l’extérieur, les maudits. Si un humain touche un maudit, il se transforme à son tour en un maudit... La peur règne à l’intérieur du mur, où les humains sont terrifiés par cette épidémie qui semble petit à petit les transformer en maudits. Dans une atmosphère sombre, regorgeant de secrets mais aussi d’une part d’humanité si troublante, L’Enfant et le Maudit nous emporte dans une fable gothique où la vérité semble loin d’être celle présumée... Finalement, qui sont les monstres dans cette histoire ?

- Areni

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Les deux “essais de psychologie sociale” qui composent ce volume,L’Étranger etL’Homme qui revient au pays, ont été écrits en 1944 et 1945.

Alors que Schütz lui-même, ayant récemment fui son pays, se trouvait précisément dans la situation de l’immigrant. Au carrefour de la sociologie, la philosophie et l’anthropologie, il analyse les difficultés éprouvées par l’homme qui quitte son groupe d’origine pour s’intégrer dans un nouvel ensemble social.

– Pierre E.

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Allemagne de l’Ouest, 1977. Mr Martin, ancien soldat malgré lui, travaille à l’institut médico-légal de Bonn et combat son stress post-traumatique avec l’alcool.

Chez lui, son fils et sa femme subissent ses humeurs et sa distance. Un soir, alors qu’il conduit passablement éméché, il est témoin d’un accident de voiture dans lequel périssent une militante qui défend la Fraction armée rouge et son enfant. Bouleversé, Mr Martin enquête sur cet évènement, quitte à prendre des risques. En s’inspirant de la vie de son grand- père, Jennifer Daniel ancre son récit dans une Allemagne percluse de tabous et de cicatrices. Son style précis et touchant (l’album a été dessiné sur ordinateur !) nous absorbe dans un contexte rarement dépeint en bande dessinée.

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