La Rose se compose d’une quarantaine de courtes proses, prenant la forme de récits, monologues, portraits, dialogues ou petits essais.

Pour Robert Walser, La Rose est “le plus indocile et le plus jeune” de ses livres, où il y aurait à la fois “beaucoup à comprendre et à pardonner”. Il s’agit surtout du dernier livre publié de son vivant, trente ans avant sa mort...

– Pierre S.

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Nous suivons le quotidien de trois femmes, Smita dans la campagne indienne, Giulia dans un atelier en Sicile et Sarah, avocate au Canada.

Leur vie va être bouleversée par des évènements qui au départ n’ont rien à voir ensemble et pourtant, leur destin est lié, tressé de manière inextricable. Ce roman, c’est avant tout le témoignage de trois femmes qui se battent chaque jour pour dépasser leur condition de vie dans cette société patriarcale. Mais c’est aussi le témoignage de toutes ces femmes qui sont les victimes d’un système, qui vivent à contre-courant et qui continuent à lutter, encore et toujours, tout le temps, inlassablement. Voici là une quête sans fin. Et ce roman, il le montre plutôt bien... Même si le livre porte quelques clichés, des miracles qui sauvent in extremis, des pensées positives et des personnages assez caricaturaux, il se veut porteur d’un message d’espoir pour toutes les femmes. – Areni

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De la nouvelle prix Nobel de littérature un roman sur une femme devenue folle qui rêve de devenir végétal et fait chuter dans sa folie toutes celles et ceux qui l’entourent comme des dominos.

Comment un but sans aucun sens va faire, contre leur gré, sens dans la vie de ses proches.

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Un couple -doublement illégitime- se retrouve dans un hôtel pour faire l’amour.

L’homme pense qu’il faut continuer à mentir à leurs conjoints respectifs, la femme souhaiterait dire toute la vérité : mais qu’elle est-elle vraiment ? C’est tout le sujet d’une pièce oscillant tour à tour entre ironie et vaudeville.

L’écrivaine Nelly Arcan s’est suicidée à 36 ans en 2009 par pendaison.

Dans ce texte, Johanne Rigoulot lui rend hommage en liant les réflexions littéraires et existentielles que lui inspirent Nelly Arcan et la vie de sa mère. C’est dans cette oscillation entre l’intime et l’universel que le livre trouve son équilibre et donne surtout envie de se (re)plonger dans l’œuvre de Nelly Arcan. – Pierre S.

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Initialement publié sous forme de stripssur Instagram, cet ouvrage rassemble les considérations loufoques de l’autrice sur son quotidien morne de dessinatrice.

Avec beaucoup d’auto-dérision, Salomé Lahoche nous propose un humour féministe décapant.  François

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Simon Parcot publie son deuxième roman : Le chant des pentes.

C’est un auteur singulier, marcheur, guide de montagne et surtout un œil et une plume incroyables pour parler de la montagne : son milieu de vie et source d’inspiration principale. Un peu comme un conteur pastoral, il nous entraîne à la suite de ses personnages sur les pentes de la montagne, là où la vérité des êtres éclate ; où personne n’échappe à la roche et à la lumière. Dans ce roman, il nous raconte l’histoire d’un hameau vivant paisiblement à l'écart du monde, au fond d’une vallée. C’est un village de bergers qui vivent de leur labeur et de leurs bêtes. Les saisons et les années se succèdent. Les choses semblent avoir toujours été ainsi. Mais certains enfants naissent sans jamais prendre la parole, et tout le village souffre de leur différence. Or, un jour, lors d’une sieste dans l’herbe des pentes, une jeune femme, Gayané, elle-même frappée de mutisme depuis sa naissance, est touchée par un rêve qui va la mener. Elle décide de suivre ce rêve, se déniche des compagnons et va remonter jusqu'en haut de la montagne et dans l’histoire elle-même, pour briser les tabous et les silences de ce trop paisible village. Et nous voici emportés avec eux dans ces cîmes mystérieuses, désertes mais si vibrantes. Nous y découvrons les accents aigus de la vie pastorale : nuits froides, peurs du noir, du loup et des maladies, beauté des levers de soleil sur la montagne lumineuse, solidarité face aux éléments, et surtout les chants et la langue sifflée. Car c’est aussi dans l’exploration narrative de la langue sifflée que Simon Parcot nous entraîne : le langage sifflé est un mode de communication consistant à siffler au lieu de parler, répandu dans le monde entier mais limité à des environnements où les sifflements sont plus efficaces que la parole ordinaire (montagnes et forêts denses, principalement). On connaît environ 70 populations qui pratiquent actuellement le langage sifflé. Chacun de ces langages n'est pas une langue indépendante mais une extension de la langue locale. (Source Wikipédia). Si vous aimez les récits initiatiques, les écritures métaphoriques et le réalisme magique, n’hésitez pas à sauter dans ce roman. Elodie

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Sur le dos de son fidèle destrier à deux roues, Isabeau se rend chez son cousin, le seigneur Clotaire, perché sur une falaise d’un royaume fort fort lointain.

Si Isabeau a tout pour plaire, un charisme à faire fondre les dames, un courage à combattre des dragons et la joie de vivre, un mystère l’entoure. Tous les habitants du château se posent la même question : Est-ce une femme ou un homme ? Une en particulier va s’intéresser à Isabeau, c’est la dame Radegonde qui n’arrive pas à sortir ce preux chevalier de sa tête. Avec ce récit épique et décalé, Tamos le Thermos nous plonge dans les contes merveilleux de notre enfance revus aux goûts du jour et arrive avec brio à remettre en question les dictats du genre à travers cette histoire empreint d’humour.

- Areni

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Initialement paru en Hongrie en 1950, et en France seulement en 2023, ce témoignage de Debreczeni sur les camps de concentration dans lesquels il a été déporté est l’un des plus glaçants et poignants qui aient été écrits sur la déportation.

Vue de l’intérieur, la machine concentrationnaire apparaît à la fois monstrueuse et grotesque, condamnant dans leur déshumanisation, tous les prêches d’exclusion et les exterminations qu’ils engendrent.

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Au début du récit, un homme enterre un ami. Celui qui part s'appelait Édouard.

À ce moment-là, le désarroi envahit Émile. Désormais, il devrait renoncer aux propos passionnés qu'Édouard et lui échangeaient sur le sens de l'art ou sur les mérites comparés du mystère et de l'énigme. Désormais, son alter ego serait à tout jamais un absent. Et pourtant, dans les années qui suivirent sa mort, Édouard serait on ne peut plus présent dans la vie quotidienne d'Émile.

- Pierre E.

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