Dans Inyenzi ou les Cafards, Scholastique Mukasonga témoigne de l’oppression subie par les Tutsis au Rwanda sous le régime hutu.

À travers ses souvenirs d’enfance, elle narre la déportation de sa famille et de nombreux Tutsis vers la région aride de Nyamata, un lieu de marginalisation et de persécution. Le terme "Inyenzi", signifiant "cafards", était une insulte utilisée à l’époque pour déshumaniser les Tutsis. Le livre évoque tour à tour les brimades, les privations, et la violence quotidienne, qui vont mener au génocide de 1994.

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Un jeune homme découvre que l’histoire de sa mère est liée au génocide du Rwanda et tente d’éclaircir le mystère familial.

Une démarche qui le mènera à retrouver une partie de sa famille occultée et à interroger les siens sur fond d’une tragédie finalement indicible.

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« Mon père a disparu en l’espace de trois consoles de jeux ».

Au tournant des années 1980 et 1990, Anthony et son frère jumeau grandissent entourés d’une famille paternelle soudée, dans une vallée enclavée de l’arrière-pays niçois. Entre des grands-parents aimants, une cousine atteinte d’une maladie mystérieuse et un jeune oncle plein d’entrain, ils tuent l’ennui grâce aux jeux vidéo – une passion nouvelle, transmise par leur père : Jacky.

Dans son premier roman, Anthony Passeron nous parlait de son oncle ; dans le deuxième, il sera question de son père, un géniteur sporadique qui va initier ses enfants, Anthony et son frère jumeau, à l’art délicat des jeux vidéo. Et ce sera bien là, ou bien à peu de choses près, son seul legs. Jalonnée par la sortie des dernières consoles, l’auteur nous conte son enfance et ce qu’il comprend des drames brumeux qui se jouent dans le monde des adultes. Un roman documenté (sur le jeu) et subtil dans sa manière d’aborder la transmission filiale, qu’elle soit culturelle ou traumatique. – Rémi

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La bible des légumes est rééditée !

Quand et comment les choisir, mille façons de les préparer, des idées de recettes anciennes et récentes, tantôt simples, tantôt complexes. Une liste de sauces est aussi proposée au début de l’ouvrage. Le livre idéal pour débuter en cuisine ou pour varier les préparations de légumes, à l’heure où l’on incite à privilégier le végétal dans l’assiette. — Leslie

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« Ces gamins blancs, Huck et Tom, m’observaient. Ils imaginaient toujours des jeux dans lesquels j’étais soit le méchant soit une proie, mais à coup sûr leur jouet. [...] On gagne toujours à donner aux Blancs ce qu’ils veulent. »

Qui est James ? Le jeune esclave illettré qui a fui la plantation ? Ou cet homme cultivé et plein d’humour qui se joue des Blancs ? Percival Everett transforme le personnage de Jim créé par Mark Twain, dans son roman Huckleberry Finn, en un héros inoubliable. James prétend souvent ne rien savoir, ne rien comprendre ; en réalité, il maîtrise la langue et la pensée comme personne. Ce grand roman d’aventures, porté par les flots tourmentés du Mississippi, pose un regard incisif entièrement neuf sur la question du racisme. Mais James est surtout l’histoire déchirante d’un homme qui tente de choisir son destin.

Choisir son nom, choisir son histoire, choisir son récit : voilà ce que fait le grand Percival Everett en réécrivant l’œuvre de Mark Twain. Plutôt que “canceller” un roman aux résonnances racistes, il se l’approprie et en donne une expression afro-américaine d’esclave brillant et rebelle, la voix d’un homme qui n’a pas pu écrire à l’époque de Twain. - Leslie

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Les saveurs et les senteurs de Jérusalem sont notre langue maternelle.

Les herbes sauvages ramassées lors de voyages scolaires, les jours de marché, les odeurs du sol sec un jour d’été, les chèvres et les moutons errants dans les collines, les pitas fraîches, le persil coupé, les figues noires, les gâteaux sirupeux, les cookies friables... — Pierre S.

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« – Attends, Kayden. Tu aimes écrire ? Tu veux écrire ? On peut parler ? Kayden s’en va, les mots plein la gorge. »

Kayden est bien entourée. À la maison il y a Aïsha, sa mère, qui trouve toujours du temps pour elle malgré la fatigue du travail et Shadi, sa grande sœur, complice de toujours. Au lycée, il y a ses amis, Nelly la grande sportive, Samy le rêveur et Djenna qui n’est jamais dupe de rien. Kayden observe les uns et les autres occuper les cases d’un système trop rigide. Elle écrit ce qu’elle voit, et ce qu’elle ne voit pas.

Un jour Madame Fontaine, la professeure de littérature redoutée, lit ce que Kayden écrit. Une faille s’ouvre, elle le sent, Kayden sera la prochaine à réussir le concours d’entrée à Sciences-Po.

Dans une langue brute et vibrante, Fatima Daas signe un roman puissant sur l’ambition, la quête d’identité et la nécessité de se réinventer. Kayden doit-elle jouer le jeu… ou le changer ? 

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Après deux recueils de nouvelles caustiques et grinçantes (Les Contes ordinaires), on retrouve ce caricaturiste turc avec un album cette fois-ci autobiographique.

Il y retrace son parcours semé d'embûches de jeune auteur de BD dans un pays au contexte politique tendu. Ses dessins très détaillés, ses personnages aux visages expressifs, nous plongent dans une Turquie où malheureusement la liberté d'expression et les journaux satiriques sont mis sous pression par le pouvoir en place. Nathalie

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" Je suis né, je le sais. "

Au moment où naît le narrateur, le 14 mai 1961 à Vincennes, son père entre en cure de sommeil à cause d’une dépression. Et c’est pour sauver ce père à la dérive, et se sauver lui-même, que Bruno Gibert est devenu écrivain. Dans ce récit autobiographique, les épisodes reliés les uns aux autres par un effet de dominos s’entraînent, se chassent et s’annulent. Cette accumulation de faits à peine évoqués aboutit à un burlesque de film muet : l’acteur, en accéléré, passe d’un autobus à un cheval, saute du coq à l’âne. La mémoire restitue ses souvenirs hors de toute hiérarchie, les plus marquants se trouvant accolés à des réminiscences incongrues, des détails rescapés du passé. Placée sous le signe de François Truffaut, cette chronique d’une jeunesse française, libre et dédramatisée, réveille nos propres souvenirs. Nous avons vécu les mêmes émois, les mêmes humiliations que ce petit garçon, les mêmes relations sentimentales décevantes ou inabouties que cet adolescent, et connu les mêmes engouements musicaux ou cinématographiques. Mais ce récit intime et personnel est aussi et surtout celui de la naissance d’un écrivain. En écho à son premier roman, Claude, c’est ici la voix d’un fils qui s’élève, la voix d’un jeune homme en colère qui « demande réparation ».

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« La relecture du passé avec les yeux du présent n’est pas une mince affaire. Ça me rappelle ma première paire de lunettes. Si personne ne s’était aperçu que j’étais myope, j’aurais continué à trouver le monde flou tout à fait acceptable. »

Doria a déjà trente-cinq ans et elle a réussi l’exploit de ne pas perdre son humour en chemin. Ce n’était pas gagné quand on voit ce que le monde est devenu. Mais n’est-ce pas un peu trop tôt pour trouver que c’était mieux avant ? À l’image du pays, elle est à un carrefour elle doit trancher entre nostalgie et espoir, se remettre en question avant de virer réac. Car c’est le genre d’imprévu qui arrive même aux meilleurs.

Vingt ans après le succès de Kiffe kiffe demain, dans une langue qui n’appartient qu’à elle, et avec un regard d’une acuité unique, Faïza Guène ranime le personnage de Doria, devenue une femme. Elle ne craint pas d’aborder les sujets qui fâchent, mais avec humour et une tendresse pour le genre humain qui ne s’est jamais démentie.

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