Aux abords d’un village de Castille, une maison frémissante semble réagir aux moindres faits et gestes de ses habitantes : portes qui claquent, bruits de meuble qu’on traîne, âmes défuntes qui s’accrochent aux mollets et que l’on écrase pour les tenir en respect.

Dans cette famille, ce ne sont pas les bijoux ou la tendresse que l’on se transmet de mère en fille, mais les rancœurs, la jalousie, la douleur. Ce court roman est à la fois une histoire de fantômes et un texte féministe engagé. Quatre générations de femmes, plus ou moins sorcières et se passant d’hommes pour vivre partagent leur maison natale chargée de fantômes et de leurs histoires. Un drame surviendra. Mais pouvait-il en être autrement quand on connaît la vie de ces femmes ? – Pierre S.

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Comme beaucoup de bédéistes de sa génération, Caroline Nasica a trouvé ses marques sur Instagram.

Elle raconte, par de courtes planches en noir et blanc, ses anecdotes de soirées qui partent en vrille, d’alcool, de drogue, de disputes enflammées et son enfance de fillette au caractère très tôt affirmé. Un humour féroce et une vie un peu déglingue à travers lesquels se devine en creux un portrait de famille très très corsé. Leslie

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Casseurs de codes lève le voile sur l’histoire des codes secrets, qui déroutent et fascinent l’humanité depuis des millénaires.

Vous découvrirez les codes qu’utilisait Jules César en temps de guerre pour brouiller le sens de ses messages les plus stratégiques, mais aussi la ruse dont fit preuve Sir Francis Walsingham (le fondateur des premiers services secrets d’Angleterre) pour déjouer, à partir de courriers interceptés, des complots fomentés contre Elisabeth Ire. Vous suivrez en détail l’évolution des codes de plus en plus complexes qui furent inventés - et cassés - pendant les guerres du XXe siècle. – Pierre E

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Dans le Mississipi, un étrange assassinat suscite l’inquiétude : au côté de la victime blanche est retrouvé le corps d’un défunt noir qui, lui, disparaît mystérieusement.

Peu de temps après, le même scénario se répète, avec toujours le même corps d’homme noir qui apparaît puis disparaît. Ce corps n’est pas sans rappeler celui d’Emmett Till, victime d’un cruel lynchage en 1955 dans cette même ville de Money. Il semblerait que ce crime terrible, qui a profondément marqué l’Histoire des Etats-Unis, soit en train d’être vengé… Pour résoudre l’affaire, deux inspecteurs qui ne manquent pas d’humour sont dépêchés sur place, où ils se heurtent à une population raciste et trumpiste, ainsi qu’à un petit groupe du Klu Klux Klan. Parviendront- ils à identifier le fantôme noir qui hante les scènes de crime ? Et quand cesseront ces assassinats ? Derrière l’enquête policière, c’est toute l’histoire bouleversante du racisme états-unien qui saisit le- la lecteur-trice, avec une pointe d’humour qui n’ôte rien au drame qu’elle représente.

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Elles sont huit. Huit boxeuses adolescentes réunies à Reno, Nevada, dans le tournoi des Filles d’Amérique, prêtes à en découdre pour arracher le titre de Meilleure Boxeuse de moins de 18 ans.

Pendant deux jours, Andi, Rachel, Kate et les autres virevoltent sur le ring. Entre les coups et les cordes, dans la tension des combats, leurs vies passées, présentes et futures surgissent en un courant électrique de confessions, d’espoirs et de craintes. Car ces jeunes filles affrontent leur adversaire, mais aussi l’existence qui ne leur fait pas de cadeaux. Sur le ring comme ailleurs, il faudra s’imposer.

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Dans cette bande dessinée des années 80 parue à l’origine dans la presse, nous suivons le journal intime de Maybonne, élève de 4e, et de sa famille.

Elle grandit avec sa petite sœur Marlys, élevées par leur mère dépressive que leur père a quittée. Préoccupée par l’amitié, l’amour, l’école, Maybonne est touchante, drôle et intelligente. Dans un style très marqué, en noir et blanc, elle nous rappelle les moments les plus fous et les plus sombres de l’adolescence, ainsi que les joies d’être sœurs. – Leslie

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Peter Schjeldahl est critique d’art à New-York.

Il est fumeur depuis toujours et il apprend à 77 ans qu’un cancer des poumons lui laisse six mois à vivre. C’est l’occasion pour lui d’écrire ses mémoires en accéléré. Sans se départir d’un humour discret, l’auteur par des courts chapitres nous raconte ce qui compte dans la vie d’un homme quand vient la mort. Son amour pour sa femme Brooke, son alcoolisme, comment il l’a presque détruit et comment il s’en est sorti, son amour de l’art... C’est une vie bien remplie qui défile. Et toujours le souci d’être honnête. Notre mémoire nous ment mais la proximité de la mort est un puissant antidote aux faux semblants. Comment je meurs est un texte inclassable mais toujours juste.

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De quoi se nourrissaient les grands tyrans du xxe siècle ?

Pour répondre à cette question, le reporter Witold Szabłowski est parti à la rencontre de leurs chefs cuisiniers. On pourra découvrir les habitudes alimentaires surprenantes de Fidel Castro, de Saddam Hussein, d’Idi Amin Dada, de Pol Pot et d’Enver Hodja. Entre amour de la bonne chère et peur paranoïaque de l’empoisonnement, les cuisiniers nous racontent l’ambiance des palais. — François

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Dans un monde où les couleurs de peau cyan, jaune et magenta définissent les classes sociales, un groupe d’adolescents se rebelle et milite contre l’oppression de la population cyan.

Malheureusement, l’un d’eux, le fougueux et passionné Yari, meurt dans des circonstances qualifiées de suicide par la police. Vingt ans plus tard, la bande d’amis se réunit à l’initiative de Roman qui, en dépit de sa couleur de peau, est devenu un acteur à succès. Celui-ci s’inquiète d’une enquête de police rouvrant le dossier de « la tragédie du bord de mer ». D’abord soucieux pour sa carrière mais ému de retrouver à cette occasion son amour de jeunesse, Liv, il s’intéresse de plus en plus à l’enquête et renoue avec ses racines et ses principes idéologiques. Peu à peu, chacun se voit plongé dans une quête de vérité inévitablement liée aux conflits politiques de la ville… Dans ce roman graphique dystopique se dessine la critique des sociétés racistes et celle de la corruption qui gangrène la police et les hautes administrations à travers le récit détaillé du destin de chacun des personnages.

– Leslie

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Comment sauver le projet d’émancipation féministe face à l’impitoyable guerre culturelle que lui mènent les partis réactionnaires ?

Pourquoi la gauche a-t-elle abandonné les valeurs de liberté au profit de la morale ? Et que faire quand des proches et d’ancien·nes camarades abandonnent la lutte pour embrasser la spiritualité, ou pour gérer leurs couples et leurs familles ? Face à ces questions cruelles, Ellen Willis fait ce qu’elle a toujours su faire de mieux : écrire, raconter, témoigner, oser affronter ses doutes pour ne rien lâcher.

– Pierre S

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