Soyons honnête, de prime abord, cet album semble sans grande surprise.

 

Il pourrait à lui seul illustrer le cliché de ce qu’on entend par « le son 4AD » : un pied chez Cocteau Twins, un autre chez Pale Saints, une voix éthérée, des guitares noyées dans le chorus, posées sur une boite à rythmes rondelette. Tout y est, mais a fortiori, la recette a petit gout de déjà-vu. Cependant ne soyons pas trop dur. L’album est très plaisant et ponctué de quelques touches plus personnelles comme le tubesque Violet qui à lui seul vaut le détour. Et si vous êtes en manque de shoegaze ambient, alors vous prendrez plaisir à vous cocooner dans ce disque cotonneux. Quoi qu’il en soit, on a hâte de découvrir la suite du parcours de cette jeune Irlandaise, qui si elle gagnerait à s’émanciper un peu de références prépondérantes, a au moins le mérite de maitriser son sujet.

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