Affiche du film. Sur un court de tennis, une jeune sportive hurle, pliée en deux.

Julie est une star montante du tennis évoluant dans un club prestigieux.

 

Lorsque l'entraîneur qui pourrait la propulser vers les sommets est suspendu soudainement et qu'une enquête est ouverte, tous les joueurs du club sont encouragés à partager leur histoire. Mais Julie décide de garder le silence... Un film juste et sobre sur la violence faite aux femmes, ici dans le sport où la parole se libère. Mais choisir de parler ou de se taire est loin d’être sans conséquences. "Le silence peut être une violence qui vous ronge et anéantit votre identité. En même temps, prendre la parole peut aussi vous exploser à la figure. Que faire face à ce dilemme ? » nous interroge le réalisateur. Par les outils du cinéma, quelques plans fixes avec les personnages secondaires flous à l’arrière-plan, Julie, quand son entraineur l’appelle, qui pose son téléphone sur la poitrine comme s’il l’oppressait, le film prend soin de son personnage. Il préfère lui laisser le temps de trouver sa « voix » avant de la faire parler. Le sujet de Julie se tait n’est pas la libération de la parole, mais justement ce cheminement, cette « guérison » d’un personnage, qui va le mener à la libération de la parole. Leonardo Van Dijl, dont c’est la première oeuvre, fait preuve d’une remarquable maîtrise formelle. MARC

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