Affiche du film : une femme debout sur un rocher, contemplant la mer tout autour d'elle.

Le film du réalisateur singapourien Anthony Chen se distingue par sa simplicité formelle et sa grande délicatesse.

 

Sur les plages paradisiaques d'une île grecque, personne ne remarque Jacqueline, qui erre comme un fantôme après avoir fui le Libéria en guerre. La première image du film montre les empreintes des pieds de Jacqueline dans le sable qui s’effacent avec la mer, comme un symbole de son identité qui disparait. La rencontre avec une guide touristique américaine, Callie, elle aussi, seule, expatriée, sera celle qui redonne une identité au personnage en l'ouvrant à ses émotions. La beauté du film s’arrime à ce récit de renaissance amicale. Pour chacune d’elles il faudra apprendre à compter sur l’autre. Construit sur une narration en flashback assez classique, le montage arrive à un équilibre parfait et distille une émotion grandissante. La force du film tient aussi par ses deux comédiennes impressionnantes. Callie, jouée par Alia Shawkat est lumineuse. Cynthia Erivo qui joue Jacqueline, que l’on a vue par la suite jouer la méchante Sorcière de l’Ouest dans le phénoménal Wicked, est sobre, digne et touchante. MARC

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