Le froid, la faim, la misère, et partout autour d’eux, la guerre. Elle, ne peut pas avoir d’enfant. Lui, est soulagé de ne pas en avoir.

Non loin de chez eux, on a construit une ligne de chemin de fer où passent, selon elle, des trains de marchandises.

Un jour, pauvre bûcheronne recueille un bébé jeté par la lucarne de l’un de ces trains. Il est enveloppé de soie : la plus précieuse des marchandises. Cette dernière va bouleverser sa vie et celle de son mari. Le lait pour nourrir cet enfant est troqué à un homme difforme qui effraie tout le monde (comme il est de tradition dans les contes).

Pauvre bûcheron n’apprécie pas cet enfant, il fait partie de ces « sans-cœurs », comme il dit. Pour la bûcheronne, tous les « sans-cœurs » ont un cœur.

Pendant ce temps-là, le père de la fillette, qui l’a jetée du train, arriva au camp de concentration ; son histoire révélera le pire comme le meilleur du cœur des hommes.

« Peut-on gagner quelque chose sans perdre quelqu’un ? »

Cette histoire et l’Histoire s’écrivent et se racontent.

Cette fiction d’animation est l’adaptation du roman du même nom de Jean-Claude Grumberg. Le narrateur de ce conte cinématographique est Jean-Louis Trintignant ; les personnages sont doublés par Grégory Gadebois et Dominique Blanc. Jean.

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