C’est dans de grands immeubles en béton tout juste sortis de terre que l’on découvre la famille Beksiński.

 

De la Pologne de la deuxième moitié du vingtième siècle, nous ne verrons que ce quartier inachevé, avec ses trottoirs absents, la pluie, le brouillard et le béton pour seuls horizons. Le père de famille, Zdzisław Beksiński, est un peintre célèbre ayant réellement existé et qui est mort en 2005. C’est un homme fasciné par les images sous toutes leurs formes. Lorsqu’il ne peint pas ses toiles surréalistes morbides, il ne cesse de photographier et de filmer ses proches, ainsi que tout ce qui l’entoure. C’est à partir de ces archives que le réalisateur Jan P. Matuszynski puisera la matière de ce biopic familial. Car on va suivre la vie de cette famille sur une trentaine d’année ! L’épouse du peintre, Zofia est femme au foyer. Ensemble ils prennent soin de leur fils Tomasz. Ce dernier est un adulte qui a de gros problèmes psychologiques, mais qui est aussi un érudit et qui travaille comme animateur de radio et traducteur. The Last Family brosse le portrait profondément humain de la vie d’une famille d’intellectuels polonais. L’analyse des rapports familiaux est très juste, en particulier celle des relations d’amour-haine qu’éprouvent parfois les enfants pour leurs parents. Un film poignant et surprenant. Étienne

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