L’histoire se déroule de nos jours en Norvège. Oskar a 12 ans et vit dans un immeuble à la périphérie d’Oslo.

Le soir, seul en bas de chez lui, il s’imagine riposter aux agressions dont il est la victime à l’école. C’est alors qu’il rencontre Eli, une jeune fille qui est sa nouvelle voisine de palier. C’est le début d’une relation qui va changer leur vie.

Loin des super productions américaines boursouflées, Morse renouvèle le genre du film de vampires. Tout d’abord dans le jeu des acteurs qui montre de façon convaincante une amitié où perce la naissance du désir. Enfin, dans les choix de mise en scène de Tomas Alfredson, qui laisse certains plans et certaines parties de l’histoire dans l’ombre, afin que notre imagination travaille. Morse est un film en clair-obscur, où le silence ouaté d’une ville sous la neige cohabite avec l’horreur tapie dans l’ombre. Un film subtil qui donne envie de lire Laisse-moi entrer, le roman de l’auteur suédois John Ajvide Lindqvist dont est adapté ce film.

Morse, de Tomas Alfredson, 2008