Au tournant des années 1980 et 1990, Anthony et son frère jumeau grandissent entourés d’une famille paternelle soudée, dans une vallée enclavée de l’arrière-pays niçois. Entre des grands-parents aimants, une cousine atteinte d’une maladie mystérieuse et un jeune oncle plein d’entrain, ils tuent l’ennui grâce aux jeux vidéo – une passion nouvelle, transmise par leur père : Jacky.
Dans son premier roman, Anthony Passeron nous parlait de son oncle ; dans le deuxième, il sera question de son père, un géniteur sporadique qui va initier ses enfants, Anthony et son frère jumeau, à l’art délicat des jeux vidéo. Et ce sera bien là, ou bien à peu de choses près, son seul legs. Jalonnée par la sortie des dernières consoles, l’auteur nous conte son enfance et ce qu’il comprend des drames brumeux qui se jouent dans le monde des adultes. Un roman documenté (sur le jeu) et subtil dans sa manière d’aborder la transmission filiale, qu’elle soit culturelle ou traumatique. – Rémi