Il est fumeur depuis toujours et il apprend à 77 ans qu’un cancer des poumons lui laisse six mois à vivre. C’est l’occasion pour lui d’écrire ses mémoires en accéléré. Sans se départir d’un humour discret, l’auteur par des courts chapitres nous raconte ce qui compte dans la vie d’un homme quand vient la mort. Son amour pour sa femme Brooke, son alcoolisme, comment il l’a presque détruit et comment il s’en est sorti, son amour de l’art... C’est une vie bien remplie qui défile. Et toujours le souci d’être honnête. Notre mémoire nous ment mais la proximité de la mort est un puissant antidote aux faux semblants. Comment je meurs est un texte inclassable mais toujours juste.