Qu’est ce qui lie la vie de la mère de l’auteure et Georges Bernanos ? Comment la littérature peut-elle nous aider à mieux comprendre le monde qui nous entoure ? En jouant sur la langue et en confrontant les points de vue sur l’événement fondateur qu’a été la guerre d’Espagne pour sa mère et pour Bernanos, Lydie Salvayre nous propose la littérature comme un discours qui nous permet de comprendre et de mieux ressentir le monde et les hommes.

Avec une langue virtuose, elle passe de sa mère, de ses souvenirs et de comment la guerre d’Espagne a structuré son expérience du monde à l’écriture de Bernanos dans Les grands cimetières sous la lune. « L’été radieux de ma mère, l’année lugubre de Bernanos dont le souvenir reste planté dans sa mémoire comme un couteau à ouvrir les yeux : deux scènes d’une même histoire, deux expériences, deux visions qui depuis quelques mois sont entrées dans mes nuits et mes jours, ou lentement, elles infusent. »

Pas pleurer a gagné le prix Goncourt en 2014.